joi, 20 iunie 2013


Prezente romanesti peste hotare


Vasile Igna, Doina Ioanid


Festival si Targ de Poezie


Namur, Belgia


19 - 23 iunie 2013







Le poète roumain Vasile Igna au festival de Namur

   Poetul roman Vasile Igna va fi invitatul festivalului si targului de poezie de la Namur (19-23 iunie) sprijinit de Institutul Cultural Roman Bruxelles (Belgia).
   Vasile Igna, alaturi de Doina Ioanid si alti treisprezece poeti, figureaza pe afisul a celui mai important fetival liric anual, ajuns la a X-a editie.
   Vasile Igna, nascut in 1944, este poet, prozator si eseist dar in aceeasi masura lucreaza ca editor si diplomat.  
   De mai multe ori laureat cu premiile pentru poezie ale Uniunii Scriitorilor din Romania, a debutat in 1969. De atunci, a publicat 19 volume, dintre care cele mai recente sunt Animale domestice (2011) si Lieux déserts (2013), aparut in aceasta saptamana.
   La Namur, Vasile Igna va participa la targul de poezie, sambata 22 iunie si si va recita la libraria Point Virgule. Publicat in reviste literare si antologii din 14 tari, Vasile Igna a fost tradus in franceza cu Le Jardin aveugle (Paris, 1994), La Province de l′érudit (Cluj-Napoca, 2003) si inclus in culegerea Douze poètes roumains (l’Harmattan, 2007).
   Doina Ioanid va prezenta la festivalul de Namur poeme si proza traduse de Jan H. Mysjkin, cu sprijinul ICR Bruxelles, partener al festivalului de la Namur.


Vasile Igna

APOTHÉOSE

Voyager sur un navire en bois d’acacia
à travers les ondes gonflées de la province,
o, clerc, cette nuit même
on emportera ton âme!
Une luciole scintille sous des toits d’éclairs
injuste de confronter ta lumière à la leur,
poussière sur la balance du monde en mouvement.
Une chouette s’envole, et ensuite une autre,
une volée de chouettes entoure la maison
de leur chant: fleurs de ténèbres,
l’âme chagrinée de la forêt entrant dans la ville.
On entend l’escargot
brouter la feuille des fougères,
O, clerc, cette nuit même
on emportera ton âme,
à qui laisses-tu ce que tu as amassé?

QUASI UNA FANTASIA
La pluie, la terre
l’éther, la mer
et les cheveux gris de l’après-midi.

Le soir tombe, par les fenêtres ouvertes
l’illusion passe pareille à une vapeur bigarrée
puis elle s’arrête au Jardin.

La canicule brûle les ombres
il ne reste plus que les lettres
démembrées du corps du mot
alphabet sur lequel la mort
apprend à lire.
Alors tu surgiras
et tu proféreras la consigne qui
laisse le vent passer:
vis-à-vis, le Jardin énucléé
tel une barque amarrée au ciel.

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